Chambre de Juliette (Studio 2)

Point de vue de Juliette.

J'entrai dans ma chambre et refermai la porte en la poussant du pied, mes sacs m'empêchant de la refermer délicatement.
Je posai mes sacs au centre de la pièce et faisait le tour du studio.
J'entrai dans la salle de bain et regardai autour de moi. Ma première pensée fut qu'il faudrait que j'achète un placard pour y ranger mes affaires.
Puis je partis vers la cuisine. J'ouvris le frigo et ne fus pas étonnée de ne rien trouver dedans. Encore des choses à acheter, de la nourriture.
Je retournai dans mon séjour et chambre et m'assis dans le canapé. Je regardai mes sacs. Il faudrait bien un jour que je les range, mais je n'en avait pas envie. J'avais un sac de fringue, un sac avec mes affaires d'équitation et ma mallette d'équitation.

Je me levai et pris ma mallette, que je posai dans l'entrée. Puis j'ouvris mon placard et pris mon sac de fringue que j'ouvris aussi, et je commençai à ranger mes affaires. Les jeans sur une étagère, les tee-shirts et les sweats au-dessus, au fur et à mesure, l'armoire se rempli et mon sac se vida. A la fin je pris mon sac et le déposai dans la salle de bain.
Puis j'attrapai mon sac d'équitation et le vidai aussi. Mes pantalons, ma polaire, mes tee-shirts, toutes mes affaires se retrouvèrent sur l'une des étagères. Je pris mes deux manteaux et les accrochai au porte-manteau. Je déposais au pied du porte manteau mes boots et mes autres chaussures.

Lorsque j'eus finis de tout ranger. Je m'assis de nouveau dans le canapé et soufflai un bon coup.
Je me demandai si j'avais besoin d'aller voir la directrice, étant donné que je la connaissais bien et qu'elle ne me l'avais pas demandé. Première année de stage dans ce club où j'ai grandi. Devenir professeur d'équitation demandait beaucoup de travail. J'avais donc décidé de venir ici comme apprentie.
Grâce à ma jument, j'apprenais beaucoup de chose. Quel bonheur d'avoir pu l'emmener avec moi !
En pensant à elle, je me décidai à aller la voir. Je me levai donc, mis mes boots et sortis de ma chambre avant de fermer ma porte à clé.

P.D.V de Juliette :

J'entrai dans ma chambre et allai directement dans la salle de bain pour prendre une bonne douche bien chaude. Puis je mis un jean et un tee-shirt et partis vers la cuisine mais c'est en voyant le frigo que je me rendis compte que j'avais oublié de faire les courses. Je retournai dans ma chambre, pris mon sac à dos et des sous puis partis dans la cour.

P.D.V de Juliette :

Alors que j'arrivai dans le couloir du 1er étage, je remarquai que la porte de mon appartement était ouvert. Je m'approchai discrètement de la porte et retins mon souffle. C'est en me demandant comment la personne avait pu entrer dans ma chambre que je me rappelai que j'avais oublié de fermer ma porte à clé. Quelle idiote je faisais ! Je soufflai un coup puis aspirait une grande bouffée d'air et donnait un grand coup de pied dans la porte, mes mains étant prises par mes sacs.

« Qui êtes-vous et que faites vous dans ma chambre ?! Hurlais-je »

C'est alors que je vis la tête d'Hugo dépasser de derrière la porte de mon armoire, ouverte.
Beaucoup de questions se bousculèrent alors dans ma tête mais je décidai de passer devant lui sans lui parler, pour lui montrer mon mécontentement.
J'entrai dans ma cuisine et vidai mes sacs sur la table, rangeant les choses les plus importantes dans le frigo. Je me rendis alors compte qu'il manquait aussi un placard dans la cuisine. Je grommelai et remettais les affaires dans les sacs et je mis les sacs près du frigo.

« Tu m'en veux ? Me demanda-t-il doucement.
- Pourquoi tu fouillais dans mon placard ?
- Je voulais voir ce que tu portais lorsque tu n'étais pas en tenue d'équitation.
- Pourquoi tu es dans mon appartement ?
- Tu m'a dis que tu avais pleins de choses à faire, donc je viens t'aider à faire ces choses.
- Pourquoi tu me suis ?
- Parce que je ne connais que toi.
- Fais toi des amis.
- J'ai envie que tu sois mon amie.
- En tout cas tu es mal barré. Vas-t-en.
- Pourquoi je suis mal barré ?
- Je n'aime pas qu'on fouille dans mes affaires. Maintenant vas-t-en. »

Je voulais rester calme mais ma patiente avait des limites. Il repartit sans me regarder, ce qui me fis encore plus culpabiliser pour ce que je venais de lui dire. Je m'assis sur mon lit et allumai la télévision. Vidéo-gag... Une émission faites pour montrer des gens se faisant mal... Pitoyable. La seule partie que s'appréciait à peu près dedans était celle avec les animaux. Je restai durant une heure à regarder des émissions à la télé lorsque j'entendis quelqu'un frapper à ma porte. Je me levai péniblement, engourdie et allai ouvrir la porte mais lorsque j'ouvris, personne n'était là. Il y avait seulement une cage avec un petit animal qui dormait dedans et, autour de cette cage, un sac de nourriture, un sac plastique et un de litière.
Je pris d'abord le sac plastique et la cage et les posait dans ma chambre puis je retournai chercher les deux autres sacs.
Je regardai d'abord dans la cage et je vis alors que dans cette cage se trouvait un furet.
Je pris sa cage et l'amenai dans la cuisine puis je pris les autres sacs et fit de même avec.
Puis je pris le petit sac plastique et regardai à l'intérieur.
Il y avait un harnais, une laisse et quelques petits jouets. Au fond du sac, je trouvai un papier avec marqué dessus "Now, you have your ferret...".

P.D.V de Juliette :

Plusieurs questions se posèrent alors. Qui avait déposé ce furet devant ma porte ? Pourquoi m'avait-il laissé ce message en anglais ? Comment savait-il que je voulais un furet ?
Toutes ces questions m'intriguaient et me stressaient mais j'étais tellement fatiguée de ma journée qu'une fois en pyjama et dans mon lit, je m'endormis comme une souche.

P.D.V de Juliette :

En me réveillant mon premier reflex fut de penser au furet qui était, semble-t-il, le mien.
J'allais dans la cuisine et ouvrait les volet et laissait la fenêtre ouverte pour aérer un peu.
Le furet me regardait calmement accroché aux barreaux de sa cage. J'ouvris la cage et lui donnai à manger et à boire. Je fouillai de nouveau dans le sac plastique et trouvait un autre petit papier où était noté "C'est une femelle, elle se nomme Lili, elle a 10 mois".
Je restai quelques instant la regarder manger, puis je me relevai et préparai mon petit déjeuner. Puis je partis dans la salle de bain pour me laver et m'habiller avant de sortir voir ma jument.

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